dimanche 24 novembre 2013

Hors-série : les jeux indies de nos jours

Actuellement, il est extrêmement difficile d’effectuer des prévisions de vente sur la sortie d’un jeu vidéo indépendant. Contrairement aux grands éditeurs, les développeurs de jeux vidéo indies sont confrontés au problème de la visibilité. Comment se faire une publicité étant restreint à un budget à moindre coût?

Les plateformes de distributions
La dématérialisation des jeux vidéo a permis le développement des plateformes de ventes de jeux en téléchargement. On y retrouve parmi les plus connues Steam (Valve), l’AppStore (Apple), l’Xbox Live Arcade (Microsoft) et le Playstation Network (Sony).  Ces distributeurs ont principalement participé au grand boom des jeux vidéo indépendants. Ces services de téléchargement offrent une énorme possibilité de se faire reconnaître. AngryBirds fut parmi les premiers jeux vidéo indépendants à connaître un réel succès grâce aux plateformes de ventes en ligne.

Steam propose dorénavant une catégorie "jeux indépendants"
http://store.steampowered.com/

La contrepartie
Cependant, les distributeurs de jeux en téléchargement ne sont pas forcément la clé du succès. Premièrement, le pourcentage d’argent perçu à la vente peut être relativement élevé. De plus, les jeux doivent être adaptés aux normes et à la politique imposée par le service de vente. On y retrouve entre autres l’ajout de contenu pour les points de succès, la traduction du jeu en nombres de langues demandées et les normes sur la limitation d’âge (PEGI). Tous ces points sont aux frais du développeur…

Revendre?
RedLynx, studio finlandais, est sorti du lot en vendant directement ses jeux à Ubisoft. Ceci leur a permis de conserver leur indépendance dans le développement sans se soucier du problème de publicité. Certes, cette solution apporte un gagne-pain assuré mais il reste plafonné par le prix de rachat. RedLynx est d’ailleurs devenu une filiale d’Ubisoft à partir de 2011.

Des alternatives?
D’autres solutions peuvent être utilisées pour accroître la popularité d’un jeu vidéo. Les Independent Games Festival en sont un parfaite exemple. C’est un événement annuel qui récompense les développeurs des meilleurs jeux vidéo indépendants élus par un comité de professionnels dans le domaine. Les vainqueurs répartis sous plusieurs catégories reçoivent de l’argent pour développer leurs jeux et gagnent énormément en notoriété.

logo officiel - http://www.igf.com/

Bref,
Nous restons convaincus que le succès d’un jeu vidéo est dû par son concept et la créativité des développeurs. Toutefois, la partie marketing de vente n’est de loin pas négligeable. Le triomphe dans le marché du jeu vidéo n’est pas chose aisée, encore moins pour les développeurs indépendants. Même si de nos jours plusieurs possibilités sont offertes pour accroître ses ventes et se faire reconnaître, la recette de la victoire se trouvent dans  l’imagination des créateurs !

mercredi 13 novembre 2013

Solace - La Poésie Visuelle, mise en Musique

Bonjour chers amis et amateurs de jeux indés !

Cette semaine nous tournons notre regard vers un shoot'em'up de l'université DigiPen, mais attention, en musique ! 





Au travers de 4 étapes du deuil (Déni, Colère, Tristesse et Acceptation), nous incarnons une sorte d'entité ailée, faisant petit à petit son chemin. Le scénario n'étant pas l'essentiel d'un tel jeu, Solace sait renouveler le genre grâce à un niveau artistique poussé et sans oublier son lot de poésie ! En effet, ce ne sont pas moins de 22 Artworks qui vont se succéder au fil de l'histoire, le tout accompagné d'une musique calquée sur notre cadence de tir.

Au niveau du gameplay, Solace est fluide, réactif et précis, mais la difficulté n'en est pas la pièce maîtresse. Cependant, si l'on prend un mauvais départ, il faudra faire preuve d'adresse pour parvenir à la fin du niveau.



Pour terminer, Solace est un jeu gratuit qui permet tout de même une petite heure de détente, mais sur lequel on revient volontiers !

Voici le lien pour pouvoir télécharger cette petite merveille :
http://solacegame.com/?page_id=7

Sources images : google



dimanche 3 novembre 2013

Temple Run - fuyez pauvres fous !


Imangi Studios,  institution fondée par Keith Shepherd et Natalia Luckyanova en 2008, ont conçus des jeux pour appareils mobiles tactiles tels que Harbor Master et geoSpark. Cependant, cette semaine, nous nous intéresserons au célèbre Temple Run, sorti en 2011, le jeu qui a offert des ailes dorées au couple de la Caroline du Nord.

affiche publicitaire - source: temple-run.softonic.fr

Qu'est-ce que c'est?
Temple Run est un jeu simpliste où l’on incarne un aventurier sans nom (on remarque une grande ressemblance à Indiana Jones). Le jeu débute par une courte cinématique où le héros dérobe une idole dorée dans un temple sauvage.  Notre mission consiste à prendre fuite de la horde de singes démoniaques qui nous poursuivra sans relâche.

Le gameplay
La manipulation du personnage est très simple. L’aventurier court tout seul ; il suffit de glisser le doigt à gauche ou à droite sur l’écran pour tourner. Glisser en haut permet de sauter et glisser en bas permet d’effectuer un tacle afin d’éviter toutes sortes d’obstacles. La carte du jeu est illimitée, aléatoire et la vitesse augmente continuellement. Une partie se termine une fois que l’on décède (rattrapé par les méchants singes ou stoppé par un obstacle). Vous l’aurez compris, le but du jeu est donc de courir un maximum et ainsi battre son propre score, ce qui rend le soft très addictif !

Améliorer son héro
Le chemin est munis d’une multitude de pièces à ramasser. Celles-ci nous permettent d’acheter à la boutique du jeu de nouveaux personnages, des bonus et divers fonds d’écrans. De plus, il nous est proposé différentes missions (attraper un certain nombre de pièces en une partie ou ne pas utiliser de bonus par exemples) qui permettent de varier passablement la manière de jouer.

Du côté visuel
Graphiquement parlant, le jeu est beau à voir pour une application smartphone. Les décors 3D sont travaillés mais restent malheureusement très répétitifs. On apprécie particulièrement la touche d’humour style « cartoon » ajoutée par les développeurs à chaque mort de l’aventurier.

Une suite?
Un second opus est sorti en 2013. Temple Run 2 est sans doute à notre goût une grande déception. Même si l’environnement graphique a été pleinement amélioré ce qui rend le soft encore plus beau, le gameplay reste identique au premier volet. Hormis la possibilité d’utiliser les chariots à rail dans les mines, on retrouve très peu d’amélioration  considérable hors visuel.


Différences visuelles entre le premier (gauche) et second (droite) opus
copies d'écran personnelles

Bref,
Imangi Studios ont comptabilisé plus de 170  millions de téléchargements pour Temple Run ce qui le place dans le top des jeux vidéo pour Smartphone. Sans révolutionner le genre, le jeu est propice pour changer vos temps d’attente quotidiennes en vraies courses poursuites qui vous ne laisseront pas une seconde de répit.

Disponibles gratuitement sur l’Apple Store, Android et Windows phone :